Je veux l’Océan, plus le bocal !

On ne l’avait pas vu du premier coup. Ce bocal.
C’est d’abord un espace confortable et rassurant, dont on connait bien les recoins à force de l’occuper, on a même fini par ce dire que ce n’était pas si mal. Certes, il semble un peu étroit, on perçoit que les scénarios ont tendance à se répéter, mais bon, après tout, on nous a dit « ce n’est pas raisonnable d’aller au delà, voire dangereux. Tu sais ce que tu perds, pas ce que tu gagnes ». Après tout si on y est, c’est que c’est ce qu’il y a de mieux pour nous. Et puis, on parvient progressivement à en élargir un peu les bords, bien que l’on sache au fond de nous qu’il s’agit du même espace, sous une forme un peu différente. Pendant un temps, il fait l’affaire.

Lorsque notre voix intérieure s’élève, c’est un appel de ce qu’il y a de plus vivant et vibrant en nous

Et puis, le ton change. Notre voix intérieure nous murmure, puis s’élève plus intensément, jusqu’à ce que nous nous entendions prononcer ces phrases à haute voix : « Je me sens enfermé.e dans ma vie » ; « J’ai le sentiment de passer à côté de quelque chose d’essentiel » « Je n’arrive pas à faire des choix pour moi » ; « J’étouffe, le modèle qu’on me propose ne me convient pas » ; « J’ai envie de tout plaquer ». C’est ce que nombre d’entre vous dites en séance ou en stage thérapeutique. 

Et nous voilà en face de ce qui pourrait nous amener dans un vaste océan de possibilités. Pas moins. Ça peut donner le vertige, voire nous paralyser.  J’aimerais vous proposer ici un regard quantique sur cet appel : pourquoi il nous plonge avant tout dans la peur et l’indécision, et en quoi il est l’expression de notre créativité et de notre nature vivante et vibrantes qui cherche à s’exprimer.  

Cet appel parle d’abord d’un constat : se conformer à un « moule » ne passe plus, quelque que soit le modèle sur lequel il se fonde.  Encore faut il pouvoir le déceler, car il prend des formes tellement différentes ! De quoi est composé ce socle ? Un mélange de socle collectif – les normes sociales et culturelles, les modèles de pensée qui conditionnent notre vision du monde – et de notre modèle familial individuel – ce qui se fait ou pas, ce qui est possible ou inaccessible, ce qui fera de nous « quelqu’un de bien », ou au contraire une personne indigne de la confiance et des ambitions que l’on a placées en nous, ce qui est dangereux pour notre survie « pour ne pas se retrouver à la rue », ce qu’est une vie réussie, les règles de la loyauté familiale, les conditions auxquels nous recevrons de l’amour et de la reconnaissance… ou pas. On y trouve là les origines de notre peur de perdre, peur de manquer, culpabilité. 

Au coeur de nos cellules, notre système limitant de croyances

Nous nous y retrouvons coincé sans savoir comment faire, et parfois même sans concevoir qu’il soit même possible que notre vie puisse être autre chose que CELA, cet espace limité, rassurant mais borné par nos peurs et insécurités, auquel nous avons adhéré sans le choisir consciemment. 

Ces « moules » ont tous cela en commun : ils nous ont été transmis par notre environnement nous forme de système limitant de croyances que nous nous sommes approprié au premiers âges de la vie, que nous avons renforcé par notre expérience (« quand on voit ce qu’on voit et qu’on entend ce qu’on entend »… vous connaissez la suite :-). Ces expériences sont déterminantes : elles renforcent ce qui s’est activé dans notre matrice biologique dans les premiers mois de notre existence.

Ce système de croyances préside à la vision que nous avons de nous-même, de nos capacités et de nos possibilités, et des dangers que l’on prendrait à sortir du cadre. 

Faire le champ libre à l’expression de notre Essence

Alors que notre être essentiel veut, lui ,exprimer quelque chose d’unique, qui ne correspond à aucun modèle existant, car il est profondément et par nature Singularité. Cette singularité qui aspire à se déployer, ce principe vital, la Psychobiologie Quantique l’appelle notre Essence. Comme science et conscience sont reliées, cette premiere nous fait un clin d’œil en définissant la singularité comme un point / espace qui contient tout. « En un tel point, toute force devient infinie, et les lois classiques de la physique perdent leur validité » (Source : cnrlt.fr). 

Ajoutez à cela le système collectif de croyance qui nous conforte dans l’idée que notre libre-arbitre est limité, notre pouvoir d’agir faible, et nos conditions de Survie fragiles (autant qu’indispensables), vous voilà dans une impasse : celle qui vous cantonne dans le Subir, et vous incite à nous dire « que ça pourrait être pire ».

Il est nécessaire de passer par le corps

« Ne soyons pas tièdes dans nos désirs ! » nous dit Pascale de Gail-Athis, fondatrice de la Psychobiologie Quantique. 

Il n’y a plus de temps à perdre : celui gâché à avoir peur de vivre, à nous contenter de « ce n’est pas si mal », à reproduire le connu, à rester dans un modèle de Survie asphyxiant.

Il est temps de vivre pleinement les différentes possibilités de soi-même, d’aller vers la nouveauté, d’exprimer notre créativité.

Certains d’entre vous veulent aller vite dans ce chemin. 

Oui, il est sage de ne plus tourner autour du pot, ou plutôt de ne plus tourner à l’intérieur du bocal qui limite notre espace de déploiement. Le travail de conscientisation seul ne suffit plus : il est nécessaire passer par le corps. 

Ca veut dire quoi passer par le corps ? D’abord changeons de vocabulaire : passer par l’intime de nos cellules, là où se situe notre mémoire. C’est dans cet espace que nos conditionnements et systèmes de croyances limitants vibrent et nous entretient dans la répétition d’expériences qui en sont le reflet : « Ce que je crois, je le vibre, ce que je vibre, je le vis » (Pascale de Gail Athis – Enseignements PBQ). 

Aller vite en Psychobiologie Quantique, ce n’est pas prendre l’autoroute à 4 voies d’une même route, qui nous amène à faire plus de la même chose… en plus sophistiqué ! C’est changer radicalement de dimension

Cette nouvelle dimension nous est rendue accessible par la nouvelle physique, celle de la physique quantique, qui nous apporte une compréhension totalement nouvelle des lois de la matière et du vivant. Energétique, vibratoire, subtile, intriquée. Elle renverse totalement notre compréhension de notre nature : nous sommes des êtres vivants, et Vibrants. Elle réouvre les possibles dans notre façon d’être en interaction avec le monde, dans notre vision de la nature et du sens de nos expériences, sur notre pouvoir d’agir.

Désactiver les croyances limitantes qui nous entravent

La Psychobiologie Quantique, c’est l’application concrète de la physique quantique sur nos dimensions psychiques, biologique et vibratoire, et donc l’accès au cœur de ce qui nous entrave : nos croyances limitantes, qui nous enferment dans une vision restreinte de nos potentialités et de notre libre-arbitre. Ces croyances sont autant psychiques que biologiques, encodées dans le noyau de nos cellules, et relayées par le cerveau qui modélise nos expériences sur la base de ce programme. 

Par des protocoles psycho-corporels et énergétiques, nous révélons et désactivons ces croyances et nous libérons les mémoires émotionnelles qui les ont renforcées : celles qui nous ont conforté dans l’insécurité, dans la reproduction d’expériences douloureuses, dans la peur de perdre et la peur de manquer, dans la valeur que nous ne nous accordons pas, dans la culpabilisation.

Elle nous permet de nous déconnecter du modèle de la Survie – héritage de notre évolution millénaire et ancré dans la matière par la physique classique et la biologie darwinienne – au modèle de l’Emergence, cadeau de la physique quantique, pour aller vers soi, débrider l’accès à nos potentialités, et, plutôt que de chercher à changer le monde, être le monde qui change.

Céline ZIMERO, Thérapeute PBQ


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